STENDHAL. L.A.S. "Henri Beyle", 18 Février... - Lot 33 - Libert et associés

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STENDHAL. L.A.S. "Henri Beyle", 18 Février... - Lot 33 - Libert et associés
STENDHAL. L.A.S. "Henri Beyle", 18 Février 826, (à Paul françois dubois); 2 pages in 4° (qqes petites effrangeures). Estimation : 8000 FF BELLE LETTRE. Lui croyant "assez de courage pour admettre la discussion polie et libre", il engage Dubois à publier une lettre dont il se déclare responsable. "Si par malheur quelques petits savans" invisibles pouvaient se trouver blessés, je vous prie d'ôter les phrases offensantes. C'est avoir trop de bonté pour les Professeurs d'Obscurités que de leur ménager des occasions d'être offensé comme hommes du monde, de ce qui les confond comme savans. On veut nous ôter le loisir de penser et de lire des vers et faire de nous des victimes du travail. Un de mes amis de Londres qui a plus de 30.000 francs de rente me disait il y a deux ans, qu'il n'avait pas le tems de lire. Il désire se marier, et il faut qu'il prenne un Etat qui lui rapporte au moins 150000 f. Sans quoi misère dans le ménage. La France a de l'esprit parce que tout homme qui possède de 5 à 6000 f de rente a le loisir de lire Cervantès et même assez d'aisance pour s'abonner au Globe. Les femmes se plaignenet toujours du sérieux ou exactement parlant de l'air rouge, triste, fâché de plusieurs articles. Socrates le plus sage des hommes avait l'abord riant..."
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