Théodore GÉRICAULT (1791-1824) Le combat... - Lot 53 - Libert et associés

Lot 53
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Théodore GÉRICAULT (1791-1824) Le combat... - Lot 53 - Libert et associés
Théodore GÉRICAULT (1791-1824) Le combat de gladiateurs ou guerriers effrayés à terre Plume et encre brune sur traits de crayon noir, lavis brun. (Quelques rousseurs). Haut. : 22 cm - Larg. : 34,5 cm Provenance : Cachet de la collection Gobin en bas à gauche. Exposition : Le cabinet de l'amateur, musée de l'Orangerie, Paris, 1956, n° 113. Bibliographie : Maurice Gobin, Paris, 1938, n° 10. Germain Bazin, Théodore Géricault, Paris, éd. Bibliothèque des Arts, 1987, T. II, n° 472, p. 486, repr. Magnifique dessin où la brutalité du clair-obscur donne encore plus de stridence à la violence du sujet. Quel effroi peut terroriser ces guerriers à la musculature noueuse, exprimée par un trait de plume large, gras et sûr de ses renflements ? Est-ce une scène de combat ou une apparition miraculeuse comme une résurrection du Christ ? Monsieur Bazin place le dessin dans les recherches de composition datant d'avant le voyage en Italie, vers 1816. On peut le rapprocher stylistiquement des recherches dessinées autour du sujet du concours de 1816, Paris et Oenone (voir P. Grunchec, Master drawings by Gericault, 1985-1986, New York, San Diego, Houston, nos 17, 17a, 20), voire de projets de cette époque comme l'Horatius Coclès défendant le pont Sublicius (opus cité supra, n° 11). Le guerrier accoudé au sol présente un repentir important dans la position du bras, sur laquelle l'artiste semble être resté indécis, si l'on tient compte de la pose du lavis. Mais la tête tournée vers le sol indique que l'attitude la plus logique est celle du bras appuyé au sol, plutôt que la répétition rythmique du bras levé en protection.
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