HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de Chambord.... - Lot 10 - Libert et associés

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HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de Chambord.... - Lot 10 - Libert et associés
HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de Chambord. 2 L.A.S., Frohsdorf 1848 ; 4 pages et demie in-8° ou in-4°. Très belles lettres après la révolution de 1848. • 1er juin. Il dément formellement être l'auteur de la lettre adressée au président de l'Assemblée Nationale, et d'autres tendant à faire croire qu'il a renoncé à revoir sa chère patrie. « Ce qu'il y a de vrai c'est mon amour pour la France, c'est le sentiment profond que j'ai de ses droits, de ses intérêts, de ses besoins dans les temps actuels, c'est la disposition où je suis de me dévouer tout entier, de me sacrifier à elle si la providence me juge digne de cette noble et sainte mission. Français avant tout, je n'ai jamais souffert, je ne souffrirai jamais que mon nom soit prononcé, lorsqu'il ne pourrait être qu'une cause de division et de trouble. Mais si les espérances du pays sont encore une fois trompées, si la France, lasse enfin de toutes ces expériences qui n'aboutissent qu'à la tenir perpétuellement suspendue sur un abîme, tourne vers moi ses regards, et prononce elle-même mon nom comme un gage de sérénité et de salut, comme la garantie véritable des droits et de la liberté de tous, qu'elle se souvienne alors que mon bras, que mon cœur, que ma vie, que tout est à elle »… • 20 août. L'armée est l'honneur et l'espoir de la France. « Je me réjouis du bon effet qu'a produit la nomination du général Changarnier au commandement de la garde nationale de Paris. J'ai toujours entendu parler avec éloge de ses talents militaires, de sa loyauté, de son noble caractère »… Mais il est profondément affligé de la mort du général Négrier, « et de celle de tant de braves officiers, généreuses victimes de nos discordes civiles »…
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